Un immeuble des beaux quartiers parisiens, l’air de rien. Mais une merveille à l’intérieur.
Au détour d’un souterrain la discussion s’amorce: il existerait encore de très vieux ascenseurs dans Paris. Ils ne fonctionnent plus, mais ils sont là. Pour la mémoire. Parcequ’on ne s’est pas encore soucié de les démonter, parcequ’ils ne prennent pas de place… Les raisons sont multiples, mais en tout cas, il ne faut pas les croire nombreux.
En voilà un. De bois et de fer forgé, construit par la société Roux-Combaluzier, emblématique de la production. Il ne dessert qu’un seul étage, le troisième de l’immeuble. La cabine est sculptée et pour s’adapter à la cage d’escalier elle a une forme rectangulaire avec deux pans cassés au fond. Il fallait fermer les portes à la main avant de démarrer.
Deux guides d’acier conduisaient la cabine, probablement tractée. A vrai dire, rien ne reste du mécanisme qui lui permettait de se mouvoir, alors il faudrait aller plus loin dans les recherches.
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